Play off et finale championnat 2012/13

Le cahier des charges communiqué aux clubs pour la finale du championnat de France est hallucinant.
Les clubs recevant ont en charge , financière surtout, un maximum de choses IMPOSEES par la LNV : hébergement des représentants ( un paquet ) de celle-ci en hotel 3* , du personnel LNV, etc etc. Un certain nombre de prestataires sont imposés par la LNV et facturés au club recevant !!!
En cas de non-respect de chaque point imposé les pénalités tombent et ce n'est pas négligeable. Un club qui ne respecterait pas la totalité du diktat de la LNV verrait les pénalités cumulées allègrement dépasser les 100 000 € !!!
On comprend mieux l'acharnement de certains à vouloir rester élus, la soupe doit vraiment être bonne.
Sachant en plus que la ligue exige une salle de 2 500 places minimum, Sète, Narbonne, Paris, Chaumont, Nantes, Ajaccio et Avignon devront jouer ailleurs que dans leurs salles habituelles

bolchoi a écrit:

Sachant en plus que la ligue exige une salle de 2 500 places minimum, Sète, Narbonne, Paris, Chaumont, Nantes, Ajaccio et Avignon devront jouer ailleurs que dans leurs salles habituelles

Pour une fois que la ligue impose des contraintes un peu professionnelles, faudrait peut-être arrêter de se plaindre.

Rincer la LNV et ses invités ne sert à rien s'il n'y a que ça, d'accord. Mais dans le contexte du sport professionnel actuel, il faut au minimum être capable de draguer un peu les investisseurs potentiels. Et c'est pas en leur sortant un cubi de rosé pour pousser des tartines de rillettes.
Je veux bien qu'on parle de diktat, mais pour ceux qui veulent la jouer détendu sur l'organisation, c'est à l'UFOLEP que ça se passe.

Quand à imposer une salle d'une capacité minimale, ça me semble être la moindre chose que de ne pas jouer la finale dans un gymnase.

Rappelons que les clubs finalistes devront s'aligner la saison suivante en ligue des champions, avec 100 000€ de droits TV à sortir à la place des diffuseurs, des obligations de salles également contraignantes, et là encore des frais liés à l'organisation de chaque match.

Alors j'ai envie de dire: autant commencer à s'y habituer tout de suite.

Armel a écrit:

Pour une fois que la ligue impose des contraintes un peu professionnelles, faudrait peut-être arrêter de se plaindre.

Rincer la LNV et ses invités ne sert à rien s'il n'y a que ça, d'accord. Mais dans le contexte du sport professionnel actuel, il faut au minimum être capable de draguer un peu les investisseurs potentiels. Et c'est pas en leur sortant un cubi de rosé pour pousser des tartines de rillettes.
Je veux bien qu'on parle de diktat, mais pour ceux qui veulent la jouer détendu sur l'organisation, c'est à l'UFOLEP que ça se passe.

Quand à imposer une salle d'une capacité minimale, ça me semble être la moindre chose que de ne pas jouer la finale dans un gymnase.

Rappelons que les clubs finalistes devront s'aligner la saison suivante en ligue des champions, avec 100 000€ de droits TV à sortir à la place des diffuseurs, des obligations de salles également contraignantes, et là encore des frais liés à l'organisation de chaque match.

Alors j'ai envie de dire: autant commencer à s'y habituer tout de suite.

Entierement d'accord pour la professionalisation d'un tel événement. Ce que je trouve dommageable, c'est la main-mise quasi totale de la Ligue sur l'organisation et par la même la simili infantilisation de l'équipe hôte.
Un cahier des charges est normal et, comme tu le dis, celui de la CEV n'est pas triste aussi pour les matches de coupe d'Europe. Certains clubs font très bien leur travail et savent accueuillir comme il se doit les offficiels et l'équipe visiteuse ainsi que le public. Qu'un cadre soit défini et imposé c'est normal mais laissez les faire.
Quand a la salle, autant pousser le raisonnement jusqu'au bout : est ce aussi normal de laisser organiser des matches de championnat dans des " gymnases".
Dernier point, je suis surpris de ce que tu annonces sur les droits TV et de leurs couts de 100 000 €. Je ne vois pas Sète sortir une telle somme pour participer vu leur budget annoncé.

IO 17 a écrit:

Dernier point, je suis surpris de ce que tu annonces sur les droits TV et de leurs couts de 100 000 €. Je ne vois pas Sète sortir une telle somme pour participer vu leur budget annoncé.

Ce sont les droits TV pour la Champion's League

L'Arago Sète vient de participer à la Champion's League 2012/13 et s'est donc acquitté (comme tous les clubs participants à la LDC) des 100 000 euros de droits TV tout comme Tours, Cunéo, Trente, Macerata ou Kazan ....
Une rallonge financière avait été accordé par les collectivités locale ainsi que la participation financière de plusieurs sponsors privés.
L'Arago avait joué ses 3 matchs de poule à Coubertin à Montpellier (4700 places) et était donc totalement en phase avec les règlements très stricts de la CEV.

C'est une bonne avancé de la ligue dans enfin un peu de serieux et de Pro comment jouer une finale a Chaumont dans une salle de college ?
Personne ne paie 100.000€ de Droit TV...Les clubs paient 5.000€ de droits TV,et ne touche rien..

PJEAN a écrit:

C'est une bonne avancé de la ligue dans enfin un peu de serieux et de Pro comment jouer une finale a Chaumont dans une salle de college ?
Personne ne paie 100.000€ de Droit TV...Les clubs paient 5.000€ de droits TV,et ne touche rien..

T'inquiète pas Chaumont n'ira pas en final, je penses qu'ils commencent à comprendre qu'il ne faut pas trop déranger tous ces gros clubs pour pouvoir perdurer en Ligue A..
Si le club arrive en play off cela sera déjà une saison réussi.. Si on passe un tour de play off cela sera déjà fabuleux...

La final ne se joue pas sur terrain neutre ? Ha oui merde sa coûtait tellement cher à la lnv qu'il préfère faire payer le club qui reçoit.. On en oublierai presque que la plus part des clubs ligue A sont limite niveau budget hormis Tours..

Donc avec ce cahier des charges même Nantes s'ils ont le niveau pour l'atteindre vont y réfléchir a deux fois avant de se qualifier pour la finale cette année.. Ou comment réserver le titre aux plus gros budget..

PJEAN a écrit:

C'est une bonne avancé de la ligue dans enfin un peu de serieux et de Pro comment jouer une finale a Chaumont dans une salle de college ?
Personne ne paie 100.000€ de Droit TV...Les clubs paient 5.000€ de droits TV,et ne touche rien..

Je me demande juste pourquoi tu prends l'exemple de Chaumont.. Si on commences a parler des "gymnases" on est loin d'être les seuls..
Faudrait quand même comprendre que Chaumont est une petite ville de 22 000 habitants.. Que c'est la première année que le club est en ligue A..
Ils méritent peut être un peu de patience et de temps comme l'ont eux pleins d'autres club avant..
On est pas à Toulouse ou Montpellier ici..
Il n'y a pas que Chaumont qui devrait recevoir ailleurs que chez eux.. car a ma connaissance peu de clubs de ligue A ont un complexe sportif pouvant accueillir 2500 personnes...

Le coût d'une participation en LDC est d'environ 100 000 euros.

Pour en revenir au thème du topic qui est particulièrement intéressant, faire du volley un sport très "pro" c'est bien mais rester dans l'esprit du sport c'est mieux.

Avoir des clubs disposant de grandes salles c'est sympa, ça permet d'avoir du monde dans les salle, d'avoir des recettes billetterie intéressantes, de proposer une belle vue lors des retransmissions TV et de pouvoir draguer des investisseurs potentiels comme dit Armel.
D'après Bolchoi, 7 clubs sont "hors la loi" concerant la capacité de la salle : Sète, Narbonne, Chaumont, Ajaccio, Avignon, Paris, Nantes et je rajoute Rennes qui dispose d'une salle neuve de 2142 places (source Wikipédia), = vont ils devoir l'agrandir alors qu'elle vient d'être rénovée ? Donc + de la moitié des équipes de Ligue A sont dans l'illégalité.
Cependant prenons des exemples très concret de notre championnat :

Donc il faudrait que toutes les salles de Ligue A soit au minimum de 2500 places.
Problème : qui est capable de remplir en France de manière durable une salle de 2500 places ? Tours tourne aux alentours de 2000 (avec un pic à 2700 pour la réception de Sète), Toulouse semble capable d'amener du monde mais à 4200 places c'est dur de remplir le Palais André Brouat .... pour le reste ça dépasse rarement les 2000 spectateurs.

Montpellier le club ayant la + grande salle de volley de France (4700 places) n'arrive quasiment pas à 1000 spectateurs à part lors des gros matchs et des derby. Ils ont reçu Nantes dernièrement devant 600 spectateurs !!! Et portant c'est pas le potentiel public qui manque avec 260 000 habitants à Montpellier et une aire urbaine de 550 000 habitants. Des invitations sont balancées à gogo, même moi sur Sète j'ai possibilité d'avoir des places pour chaque match via une copine qui bosse à Montpellier et qui reçoit chaque 15 jours entre 5 et 10 invits offertes par le MAVUC à sa boîte. Pour essayer de capter un peu + de monde ils ont même délocalisé quelques matchs à Castelnau le Lez, petite ville de l'agglo Montpellièraine, sans succès.
Cannes a un très belle salle également et n'arrive pas à 1000 spectateurs la plupart du temps aussi ....
Je suis d'accord sur le fait qu'il faut améliorer les salles, en construire des nouvelles éventuellement mais était-ce bien raisonnable de taper financièrement sur des clubs qui ne sont pas propriétaires de leurs salles qui appartiennent aux collectivités locales (mairie, agglo). Il serait peut être + productif que la LNV prenne contact avec les élus locaux des communes concernés afin de les inciter à construire de nouvelles salles, poser un ultimatum en accordant des dérogations temporaires etc . Il y a les municipales en 2014, c'est peut être l'occasion de ......
A l'heure d'une crise financière Européenne, d'un volley Français au plus mal en coulisse et sur le terrain, d'un championnat qui a perdu Poitiers qui avait vécu au dessus de ses moyens pendant plusieurs saisons (club qui paraissait solide, bien structuré, disposant d'un public fidèle et d'une grande salle), est-ce bien raisonnable de taper financièrement sur un club qui, s'il atteint la finale du championnat, serait sanctionné car trop "pauvre" en infrastructure ?

Des salles de grande capacité sont-elles un gage de réussite sportive ? Pour ma part je ne pense pas. Sinon Toulouse, Beauvais, Tourcoing et Rennes seraient toutes dans le TOP 8
Oui il faut de meilleures salles mais non il ne faut pas mettre de côté les clubs aux petites salles ...... car sans Chaumont, Narbonne, Nantes et Sète que serait ce championnat ?
Si demain on me propose de voir Toulouse / Beauvais ou Chaumont / Narbonne moi je n'hésite pas une seconde, je file en Haute Marne

bolchoi a écrit:

Le cahier des charges communiqué aux clubs pour la finale du championnat de France est hallucinant.
Les clubs recevant ont en charge , financière surtout, un maximum de choses IMPOSEES par la LNV : hébergement des représentants ( un paquet ) de celle-ci en hotel 3* , du personnel LNV, etc etc. Un certain nombre de prestataires sont imposés par la LNV et facturés au club recevant !!!
En cas de non-respect de chaque point imposé les pénalités tombent et ce n'est pas négligeable. Un club qui ne respecterait pas la totalité du diktat de la LNV verrait les pénalités cumulées allègrement dépasser les 100 000 € !!!
On comprend mieux l'acharnement de certains à vouloir rester élus, la soupe doit vraiment être bonne.
Sachant en plus que la ligue exige une salle de 2 500 places minimum, Sète, Narbonne, Paris, Chaumont, Nantes, Ajaccio et Avignon devront jouer ailleurs que dans leurs salles habituelles

Narbonne Volley envisage de jouer au Parc des sports à Narbonne 18000 places mais l'hiver ça va cailler sur la pelouse

JoJo52 a écrit:

Donc avec ce cahier des charges même Nantes s'ils ont le niveau pour l'atteindre vont y réfléchir a deux fois avant de se qualifier pour la finale cette année.. Ou comment réserver le titre aux plus gros budget..

+1

Autant je trouve excessives les amendes qui ont peut-être été jouées avec des dés, autant je considère que pour une fois la LNV s'est inscrite dans une politique de progrès de haut niveau.
La question est, aujourd'hui, de savoir si le volley veut grandir ou non. Si le réponse est non, effectivement il faut continuer à jouer dans les gymnases de Nantes, Narbonne, Chaumont, Avignon... et on meurt à petit feu. Le problème est que des clubs sont autorisés à monter sans structures, sans vraie salle ou de budget digne de ce nom... Et sans parler des présidents qui se complaisent dans leur rôle d'homme fort de la commune et qui ont peur de perdre leur statut en laissant la main à de vrais chefs d'entreprises.
PS 1 : je crois que la moyenne de Tours la saison dernière était plutôt de 2500 spectateurs.
PS 2 : sur L'Equipe Magazine d'aujourd'hui, Eric Ngapeth dit qu'il n'a pas été promu entraîneur de l'équipe de France en 2001 et 2012 à cause de la couleur de sa peau.

blottier2012 a écrit:

Autant je trouve excessives les amendes qui ont peut-être été jouées avec des dés, autant je considère que pour une fois la LNV s'est inscrite dans une politique de progrès de haut niveau.
La question est, aujourd'hui, de savoir si le volley veut grandir ou non. Si le réponse est non, effectivement il faut continuer à jouer dans les gymnases de Nantes, Narbonne, Chaumont, Avignon... et on meurt à petit feu. Le problème est que des clubs sont autorisés à monter sans structures, sans vraie salle ou de budget digne de ce nom... Et sans parler des présidents qui se complaisent dans leur rôle d'homme fort de la commune et qui ont peur de perdre leur statut en laissant la main à de vrais chefs d'entreprises.
PS 1 : je crois que la moyenne de Tours la saison dernière était plutôt de 2500 spectateurs.
PS 2 : sur L'Equipe Magazine d'aujourd'hui, Eric Ngapeth dit qu'il n'a pas été promu entraîneur de l'équipe de France en 2001 et 2012 à cause de la couleur de sa peau.

A Narbonne 50000 Habitants il n'y a pas de grosses entreprises et le département à l'image de la Haute Marne la Creuse ou le lot est un département déshérité alors les présidents ne craignent rien pour leur place ça se bouscule pas au portillons. De plus il y a un gros club de rugby qui ratisse large. Une salle est promise a Narbonne mais chacun sait que les élections approchent.

blottier2012 a écrit:

La question est, aujourd'hui, de savoir si le volley veut grandir ou non. Si le réponse est non, effectivement il faut continuer à jouer dans les gymnases de Nantes, Narbonne, Chaumont, Avignon... et on meurt à petit feu. Le problème est que des clubs sont autorisés à monter sans structures, sans vraie salle ou de budget digne de ce nom... Et sans parler des présidents qui se complaisent dans leur rôle d'homme fort de la commune et qui ont peur de perdre leur statut en laissant la main à de vrais chefs d'entreprises..

Les "gymnases" des villes citées font quasiment le plein à chaque match avec l'ambiance qui va avec ( accessoirement à Nantes en poussant les murs on s'entasse à 1500 ). S'ils pouvaient évoluer dans des structures plus adaptés je suis certain que leur public suivrait.
Au nom de quoi un club qui accède à l'élite se verrait refuser le droit d'y évoluer. Parce qu'il prendrait la place d'un " historique ", même si celui-ci n'a jamais rien gagné ou alors depuis très longtemps ( suivez mon regard ). Qu'un minimum de structures et de finances soient requis est normal, mais laissez leur le temps. Sinon le 3eme, le 6eme et le 7eme du championnat en seraient encore à esperer participer au magnifique combat que se livre le 11eme, le 13eme et le dernier.
Quand à croire que les présidents de Nantes ( 650 000 hab. ) sont les hommes forts de la ville, tu vas leur faire plaisir

faire le plein d'un gymnase de 800 personnes , c'est le top !!!

De toute façon le problème sera récurrent la saison prochaine et même amplifié :

St Nazaire, très bien placé pour monter dispose d'un gymnase de 1500 places.
Si on prend les clubs poursuivants du leader Nazairien :
Lyon (1150 places), Orange (500 places) , Martigues (600 places), Asnières (700 places), Plessis Robinson (500 places), Cambrai (1300 places) sont les équipes qui peuvent prétendre à la montée en Ligue A.

On peut d'ores et déjà annoncer que les 2 promus de la saison 2013/14 seront des clubs aux salles de faible capacités donc futur "hors la loi".

Si dans le même temps Tourcoing et Toulouse (les actuels reléguables, 2 grandes salles) venaient à descendre ont fait quoi ????

On refuse la montée aux équipes de Ligue B ?
On maintient les 2 derniers de Ligue A ?
On va chercher St Brieuc qui est en grosse galère en fin de classement de Ligue B et on les introduit en Ligue A car ils ont le joli complexe sportif de Steredenn et ses 2500 places ?

On fait un championnat dissident (comme Miss France) avec ceux qui ont la + grosse (Tours, Beauvais, Toulouse, Cannes, Montpellier ...) d'un côté et les petits c*** qui ont une salle de - de 2500 places (Nantes, Sète, Chaumont, St Nazaire, Rennes, Ajaccio ....) ????

Et si on proclamait avant même le début de la saison 2013/14, Tours champion de France ???

Et si tout simplement on jouait au volley ??? Chacun avec ses moyens, ses infrastructures, son public, son palmarès, son histoire ? et que le meilleur gagne !

le bullit a écrit:

faire le plein d'un gymnase de 800 personnes , c'est le top !!!

là c'est sûr t'es dans la réalité du volley !! Croire que c'est parceque tu as une salle de 2500 que tu vas avoir 2500 personnes s'est beau vous avez tout compris. (Je sais ce n'est pas que ça )
Mais combien d'année et/ou de titres a t il fallut pour remplir la salle de Tours. Quand Tours était champios de france et même d'Europe, le public tourengeau était toujours derrière le public poitevins. Aujourd'huiTours est champios de France et sans doute encore cette saison et le public tourengeau est éclipsé par 800 spectateurs chaumontais ou narbonnais. T'as raison 800 personnes qui remplissent un gymnase,c'est le top!!

le bullit a écrit:

faire le plein d'un gymnase de 800 personnes , c'est le top !!!

C'est toujours mieux que 400 pekins qui se les gèlent dans une enceinte de 4000 places

[quote="IO 17"]

Armel a écrit:

Pour une fois que la ligue impose des contraintes un peu professionnelles, faudrait peut-être arrêter de se plaindre.


Entierement d'accord pour la professionalisation d'un tel événement. Ce que je trouve dommageable, c'est la main-mise quasi totale de la Ligue sur l'organisation.

D'autant plus qu'en passant d'une finale sur un match à une finale en aller/retour la Ligue va économiser un paquet de fric : en aller/retour c'est une organisation prise en charge par le club recevant alors que sur un seul match c'était une organisation LNV. Donc tout était à leur charge.
Bien joué Aloro and co

Aloro et sa bande a facturé 100.000€ d'amende aux clubs pros,justifiant que cela a servi pour l'organisation de la coupe et la finale du championnat...
Cette année le record d'amende va surement crever le plafond , la LNV va faire quoi avec?
Costumes, Cravates,Repas?Voyages?
Au choix....
On peut comprendre l'acharnement de certains a rester élus...

bolchoi a écrit:

le bullit a écrit:

faire le plein d'un gymnase de 800 personnes , c'est le top !!!

C'est toujours mieux que 400 pekins qui se les gèlent dans une enceinte de 4000 places

Ou 800-1000 dont 500 invités avec 2500 invitations envoyés par match..

nicho a écrit:

Mais combien d'année et/ou de titres a t il fallut pour remplir la salle de Tours. Quand Tours était champios de france et même d'Europe, le public tourengeau était toujours derrière le public poitevins.

Quand on connait pas ...

Les affluences tourangelles ont baissé suite à un certain embourgeoisement du public après les titres, suite aux évolutions tarifaires, mais également suite aux modifications de la salle Grenon qui ont diminué sa capacité maximale.

Au début des années 2000, la salle faisait près de 3500 places, soit 1000 de plus que celle de Poitiers, et il est à peut près certain que le TVB a dépassé Poitiers en affluence entre 2000 et 2005. Le public poitevin que sur quelques mauvaises saisons tourangelles entre 2006-2007 et 2009-2010.

Ensuite le TVB n'a pas attendu d'avoir des résultats au haut niveau pour avoir un public important.

2000 spectateurs dès 1989-90 contre Narbonne en N2, et 3000 spectateurs en 1990-91 toujours en N2 face à Martigues.

En 1993-94 le club a joué les play-off de N1B devant 4000 spectateurs en 1/2 (2 matchs) et en finale (1 match).


Mais de toutes façons le problème c'est pas celui de l’œuf ou de la poule.





Le problème c'est de savoir quels clubs se donnent les moyens de bâtir solidement sur du long terme, et peuvent permettre au volleyball français de se dynamiser et de rivaliser un peu avec ce qui se fait à l'étranger et dans les autres sports pros.

Clairement, avoir une grande salle ne suffit pas.
Mais ne pas en avoir, c'est de toutes façons limiter l'intérêt des partenaires privés et ça montre les limites de l'engagement des partenaires publics.

Voyez le problème comme vous voulez, mais dire aux médias que vous faites 1000 spectateurs de moyenne, ça les fait pas rêver de venir mettre une caméra dans la salle. Quand au sponsor qui a le choix entre une loge dans un stade de foot et ... Des bancs réservés dans une salle de volley, il doit pas réfléchir longtemps avant de se dire où il va inviter ses meilleurs clients pour parler business.

Est-ce qu'on peut actuellement payer des volleyeurs comme ça ? Oui.
Est-ce qu'on peut prétendre à jouer les play-off du championnat de France ? Oui.
Est-ce qu'il y a une chance de gagner le championnat: Oui, oui et oui.

Est-ce que ça va participer à développer le volleyball? Aucune chance.
Est-ce que les jeunes ayant un potentiel physique important vont choisir le volleyball à la place du hand ou du basket ? Vive les enfants des anciens internationaux ... Et ceux des étrangers nés en France! Ceux là au moins sont fidèle ... (Enfin ... Espérons que Kévin fera plus d'émules que Kim !)
Est-ce que le volleyball français aura davantage de moyens à donner à ses équipes nationales pour viser les JO ? Là on est en plein ridicule.

Et je ne vous parle pas des français un peu juste pour le niveau pro qui comme certaines filles vont faire le choix des études ou de leur carrière professionnelle s'ils ont la chance d'être brillants.
Parce que 10 ans à courir les CDD annuels dans des clubs sans visibilité budgétaire ça fait pas forcément rêver non plus.