[Ligue B] Transferts 2012/2013 : commentaires et articles

Villejuif, samedi soir, avec la N2, puis le lendemain, contre Thionville, pour valider le maintien de la réserve en N3. Le dernier week-end de la saison du SAS à domicile sera aussi le dernier de Charles Balazot à Viviani, son gymnase de toujours. « Ça fera drôle. J’aurai vraiment envie de finir sur deux bonnes notes ». Pour le club, les dirigeants qu’il a déjà commencé à appeler et voir pour les remercier, et pour ses potes, ceux qui l’ont vu grandir, s’épanouir jusqu’à ce départ vers le monde professionnel et Asnières, son quotidien la saison prochaine.

Une histoire dont la préface s’est écrite à Tours, le 18 mars dernier, à l’occasion du 4e tour de la Coupe de France, où Balazot, avec les espoirs du SAS, affrontait Tours… et Asnières. Sur le bord du terrain, deux vieilles connaissances se retrouvent : Fabien Pelc, entraîneur du SAS et ex-Asniérois, et Michel Hunault, coach de la réserve du club parisien. Sur le parquet, le Spinalien de 21 ans lui tape dans l’œil, et la présence de Pelc dans les gradins précipite la prise de contact. « Il m’a fait forte impression. Il est déterminé, volontaire, c’est un combattant, note le technicien parisien. J’ai surtout découvert un gars charmant avant d’être un volleyeur en devenir. Fabien m’a parlé de lui, de son potentiel, de sa volonté de voir plus haut. J’ai tout de suite appelé le coach de l’équipe première, qui a donné son feu vert pour un essai ».

Charles Balazot l’apprend après la seconde rencontre face à Tours. Le tremplin est en place, l’essai programmé pour la semaine suivante, mais le Spinalien décale d’une semaine, études obligent. Une semaine de réflexion, du coup, le temps de sonder famille et proches sur le bien-fondé d’un tel pari, de pareil changement de vie. « Forcément j’y pensais. C’est un rêve d’enfant de devenir pro ». Les deux jours d’essai ont achevé de le convaincre. « Le contact est vraiment bien passé avec les coachs. Les entraînements n’avaient rien à voir avec les nôtres en terme d’intensité, de repères de hauteur et de puissance. C’est le monde pro ! »

Le staff du club de ProB décide de lui donner sa chance en l’intégrant au centre de formation à la rentrée prochaine (mi-août). Dès lors, il vivra au rythme de l’équipe pro (où il sera quatrième réceptionneur-attaquant pour commencer), et évoluera également avec la réserve, qui ambitionne de prendre l’ascenseur N3/N2.

L’accord de principe était déjà donné, le contrat d’aspirant pro, lui, est arrivé ce début de semaine. Un contrat de deux ans, avec une clause à la fin de la première année. Il va falloir convaincre. « Ce sera un tout autre environnement, à Paris qui plus est, une grande ville. Il va falloir que je m’y fasse, et même si ça ne marche pas, je pourrai dire que j’ai tenté », conclut Charles Balazot.

Mais avant d’affronter la ProB et le gymnase des Courtilles, avant la nouvelle salle, à deux rues de là, prévue pour 2013, il y a cette dernière escale, à Viviani, en fin de semaine. Un chapitre à bien refermer pour lancer au mieux le suivant. Et peut-être un simple au revoir pour Charles Balazot… en espérant ne pas le revoir trop vite.

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