[Saison 2021-2022] Composition des championnats et des différentes poules

flipflip a écrit:

La montée du Plessis Robinson, comme vous le dites, était un peu inattendue. Ce club a-t-il les moyens pour évoluer en LAM ?


Le Plessis, tel qu’il était en Ligue BM, ne peut pas exister en Ligue AM. Il y a des règlements : un club ne peut pas jouer en LAM s’il n’a pas un budget minimal, s’il n’a pas une salle de 1500 places, s’il n’a pas de sol bicolore à traçage unique. Je ne préjuge de rien. La Ligue verra si le dossier est conforme aux attentes. Le Plessis connaît nos règlements. On verra s’il est en conformité. Ce n’est pour nous pas un souci. Des clubs qui veulent jouer en LAM, on en a beaucoup et on pourrait éventuellement pallier, s’il y avait déficience du côté du Plessis Robinson.

JoJo52 a écrit:

Personnellement je ne trouve rien de choquant dans les déclarations de Bouget!
Il précise bien: "Le Plessis, tel qu'il l'était en ligue B, ne peut pas exister en ligue AM" 
>>> Il a totalement raison, comment lui donner tort!?
Ensuite, ils rappellent simplement quelques règles de bases sans pour autant rentrer dans le détail.
La seule chose qui peut étonner un peu, c'est le petit coup de pression à la fin...
J'imagine que c'est pour pousser le club à faire le maximum d'efforts et à ne pas s'endormir sur ses lauriers suite à l'obtention de ce très bon budget pour un promu.

La direction du Plessis à l'air sérieuse et d'après les déclarations lues dans la presses ici et là, va faire de nombreux efforts, efforts qui seront suffisants!
Un point crucial étant le budget à augmenter et d'après ce qu'on entend, il serait plus que doublé...
En ce qui concerne le cahier des charges par rapport à leur salle, même s'ils ne peuvent pas agrandir sa capacité en un claquement de doigts, plein de "petit travaux" peuvent et j'imagine vont être réalisés durant l'été pour se rapprocher au maximum du cahier des charges. Ce qui suffira à demander et obtenir une dérogation!

blackleroc a écrit:

Volley : Vers une refonte du monde professionnel

 11 JUIN 2021 
16 h 00 min
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Elu en décembre dernier à la tête de la Ligue nationale de Volleyball, Yves Bouget, l’ancien président de Tours, a lancé le projet Volley d’Excellence. Un cahier des charges très précis pour permettre d’ici 3 ans de faire passer un cap au seul sport professionnel dans lequel les deux sexes sont réunis sont la même bannière de Ligue.
Après plusieurs mandats menés par Alain Griguer à la tête de la Ligue Nationale de Volleyball, son successeur, Yves Bouget, entend faire sauter la baraque et surtout faire bouger les clubs. Son idée phare ? Créer une licence club, sur le principe de ce qu’il peut se faire en Euroligue de basket par exemple. Selon les dires de ce dernier : « seuls 30 % des clubs répondent aux standards des clubs pro. » Il faut donc du changement pour attirer l’œil du spectateur, téléspectateur et de potentiels investisseurs, en d’autres termes, propulser le volley pro à l’étage supérieur. Cela tombe bien la nouvelle équipe dirigeante à la recette et un cahier des charges très précis pour obtenir ce fameux sésame de la licence club professionnel. Officiellement, l’axe de la nouvelle gouvernance est dédié à la digitalisation de la LNV et l’enjeu crucial des retransmissions, pour un sport peu médiatisé. Pour cela Bouget et ses équipes veulent développer une plateforme capable de faire mieux que les chaînes de télévisions classiques (Sport en France, télévisions locales). Un pari difficile mais audacieux. Mais dans les faits, les dirigeants qui évolueront l’an prochain dans le monde professionnel ont déjà reçu les premières directives pour obtenir cette licence sous 3 ans et tous n’arriveront pas à remplir le cahier des charges imposé. En détails, il faudra se doter d’un budget d’au moins 1 million d’euros, avoir un sol bicolore et vierge (dédié au volley), s’équiper de 60 mètres linéaires de LED publicitaires…
 


Mais surtout, les clubs devront jouer dans des salles d’au moins 1500 places, le tout pour professionnaliser et montrer au grand public du spectacle et des salles pleines. Il y aura du travail à faire quand on sait que l’affluence moyenne de toute la ligue est de 865 spectateurs (chiffres 2019-2020). C’est même moins de 700 en Ligue A Féminine (690) et en Ligue B Masculine (552). Dans ce contexte, remplir le cahier des charges ne semble pas évident à tenir pour tous. En Ligue A Féminine, première division du pays, ils sont seulement 4 clubs (Cannes, Nantes, Mulhouse, Nancy) à évoluer dans un écrin de plus de 1500 places. Mais alors que se passera-t-il si certains ne respectent pas le nouveau règlement ? Ils ne joueront pas, tout simplement. « Si perdre des clubs fait monter le niveau global du spectacle proposé, c’est un passage nécessaire. Rien ne nous interdit de faire une ligue semi-fermée », expliquait Bouget dans l’Equipe en mars. Le premier club à l’apprendre à ses dépends est le Plessis Robinson, auteur d’une formidable campagne en Ligue B Masculine et accédant pour la première fois dans l’élite, les Hiboux pourraient ne pas monter. Les infrastructures ne sont pas conformes au volley d’excellence, et la Ligue reste ferme pour le moment : leur montée est annulée. On l’aura compris le volley professionnel est en pleine mutation, mais à quel prix ?
Alexandre Pastorello

flipflip a écrit:

La montée ne sera pas annulée, une solution sera trouvée!

Deux mois après avoir obtenu son ticket pour la Ligue A, le club est toujours dans l’attente du feu vert des dirigeants de la Ligue de volley.

JoJo52 a écrit:

flipflip a écrit:

La montée ne sera pas annulée, une solution sera trouvée!

J'en suis persuadé.
On part d'un constat à un moment t effectué après de nombreuses années en ligue B, constat qui précise que le Plessis n'est pas apte dans l'état actuel des choses à incorporer la ligue A. Rien de choquant en somme!
Si le club fait de nombreux efforts comme cela semble être le cas d'après la presse (augmentation du budget, amélioration de la salle, etc...), la LNV acceptera son dossier!