Ça y est, enfin, on est de retour sur le taraflex. Je n’ai pas pu aller voir le match contre Montpellier car c’était l’anniversaire de Mme Iannou et qu’il y a des priorités. Mais cette fois c’est bon, je peux répondre présent.
Ce devait être une journée joyeuse, malheureusement elle a commencé au funérarium dans la tristesse. Mon besoin de crier le soir est décuplé, je suis prêt à aller voir n’importe quel match, même les benjamins de l’amicale des grévistes de la RATP contre l’entente sportive de la galette sarrasin de Montparnasse.
J’emmène mon grand fiston. On supporte l’heure de route qui nous amène à Denfert, c’est les vacances, ça roule. On s’y avale un petit kebab vite fait, on finit les frites dans la voiture en cherchant une place autour de Montsouris. On arrive enfin. On retrouve flipflip qui nous a réservé nos places favorites en bas de la tribune à gauche devant la ligne de service. Mauvaise nouvelle, Jurkowics ne joue pas, Lawani n’est pas encore totalement retapé. Bonne nouvelle pour contrebalancer, Bultor n’est pas encore remis. Conséquence triste de tout cela, on n’a pas deux équipes à leur summum et ça peut jouer sur le spectacle.
On s’installe et c’est la fin de la chauffe. On remarque la taille de géant et les big moustaches de Buiatti, le pointu tourquennois. Impressionnant. On retrouve avec plaisir Paes sur le banc du TLM.
Le premier set est pour le Paris Volley, qui déroule son jeu. Tourcoing, invaincu pourtant jusque là ne suit pas. Le pointu Tourquennois est clairement à la rue, enchaînant erreurs et ballons faciles. La balle de set est emportée par Paris sur une passe prise par le passeur du TLM de l’autre côté du filet. Paes conteste, en vain.
Le deuxième set permet aux tourquennois de briller, notamment au bloc. Le troisième est remporté par le PV grâce notamment à une belle série de services du pointu suisse. A noter un beau challenge loupé par Paes qui juge une faute de pied au service … qui s’avère au final être une planche parfaite.
Au quatrième, c’est Reichert qui sert le feu côté Tourcoing. ça joue pas mal. Il s’arrache pour défendre une balle touchée au contre loin derrière la ligne de fond. Paris ne reviendra pas et concèdera également le tie-break.
J’ai aimé côté Parisien Joachim Panou. Mendez était un ton en dessous. Le point faible était plutôt au centre, à l’attaque comme au bloc, heureusement que Bultor était HS. Paes distribue un peu trop vite et trop bas parfois.
Côté Tourquennois, Buiatti était je pense dans un mauvais jour, en revanche, au bloc il prend vraiment de la place. Point particulier, sur service adverse quand il est en 4, il se tient prêt à passer derrière ses réceptionneurs pour attaquer en 2. Il doit certainement ne pas être à l’aise à l’aile gauche. Surprenant et pas très efficace. Distribution correcte et les centraux à la fête quand ils ont pu être servis.
Barnes MVP, j’aurais mis Reichert. Les deux ont été bons.
Ce n’était effectivement pas le match du siècle mais dans ce contexte je peux vous dire qu’il m’a fait un bien fou. Il y a eu beaucoup d’erreurs, beaucoup de services ratés, mais j’ai pu crier, me défouler, vibrer. C’est exactement ce dont j’avais besoin et c’est pour ça qu’on aime ce sport !