quelques extraits de la nr:
Qui pour succéder à Saint-Nazaire ? La MSL débute ce vendredi 27 septembre avec un quatuor de favoris, des outsiders mais surtout une méga star qui bouscule l’histoire du championnat.
La Marmara SpikeLigue débute, très officiellement, ce vendredi à Cannes, par une traditionnelle affiche entre le promu et le champion sortant, Saint-Nazaire. Mais sans faire offense à ces deux équipes, tous les projecteurs seront braqués sur un tout autre match, ce week-end.
En l’occurrence sur un Poitiers - Narbonne qui avait tout pour passer inaperçu jusqu’à l’annonce, jeudi 19 septembre, de l’arrivée d’Earvin Ngapeth à l’Alterna Stade poitevin. Le double champion olympique, la star du volley mondial, est de retour dans l’Hexagone et cela change, si ce n’est tout, beaucoup de choses !
Quand l’engouement s’ajoute à l’engouement
Pour Poitiers, bien sûr, qui, après avoir décroché un
naming, continue à voir les choses en plus grand, même si son objectif reste officiellement le play-off. Pour ses adversaires aussi, et évidemment, même s’ils pourraient ne pas croiser la route de Ngapeth toute la saison, la porte étant ouverte pour un départ à la fin de l’année civile.
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Et puis pour le championnat en général, et là, il n’y a pas de « même si » ! Difficile de faire meilleur ambassadeur pour le volley français, sept semaines après avoir signé l’un des exploits des Jeux de Paris, en conservant son titre olympique avec la France.
« Bien sûr que la Ligue sait déjà que l’engouement créé par Earvin va venir rajouter à l’engouement qu’a créé le titre », assurait Yves Bouget, en sa qualité alors de président de la LNV, sitôt l’officialisation de la signature de Ngapeth.
Au demeurant, ce jeudi 26 septembre, l’Alterna Stade poitevin a pris soin d’organiser une journée médias où se sont notamment déplacés
L’Équipe, Le Parisien-Aujourd’hui en France, RMC, beIN Sport ou
L’Équipe TV. Un signe qui ne trompe pas quant à l’attente suscitée par le double champion olympique !
MSL : Earvin Ngapeth est vraiment de retour à la maison, à Poitiers
Earvin Ngapeth va pouvoir partager plus de moments avec sa mère Christine.
(Photo archives cor. NR-CP, Mickaël Pichon)Par François BELLOTPublié le 26/09/2024 à 19:00, mis à jour le 26/09/2024 à 19:00
Si la signature d’Earvin Ngapeth est un énorme coup sportif et médiatique pour l’Alterna SPVB, elle est aussi capitale d’un point de vue familial pour le double champion olympique.
Ça remplit l’agenda subitement… Christine Laborie a dû revoir son planning. La maman d’Earvin Ngapeth va, en effet, passer une bonne partie de ses samedis soir à Lawson-Body. Mais elle ne s’en plaindra pas. Car si l’arrivée de la star de l’équipe de France est une incroyable aubaine pour la Marmara SprikeLigue et le club poitevin, elle l’est aussi pour la famille Ngapeth.
« C’est la vraie vie de famille »
« Cela doit faire depuis 2011 et son départ pour l’étranger qu’on n’a pas habité aussi proche l’un de l’autre, glisse son père Eric, qui réside à Savigny-Lévescault et a vu son fils aîné mardi.
Et quand il revenait l’été, il n’était quasiment jamais là car il devait repartir en équipe de France. » Pas cette fois.
Earvin Ngapeth a enfin pu s’installer. Dans les alentours de Poitiers, chez lui, aux côtés de ses proches.
« Je suis trop heureux, assure le réceptionneur-attaquant.
Je me lève à 7 h, j’amène les enfants à l’école. Je vais les chercher à la gymnastique et au football. Je peux aussi aller à Tours voir Mathys. C’est la vraie vie de famille. Cela fait de nombreuses années que ma femme me suit. Je sais que c’est aussi un '' beau cadeau '' pour elle. Elle m’aurait suivi si j’étais reparti à l’étranger mais ça lui fait du bien de se poser ici, avec nos parents et nos amis à côté. Elle peut aussi avoir une vie maintenant, ce qui n’est pas le cas quand on est à l’étranger. »> À LIRE AUSSI. =57cd2206459a452f008b4594&queryId[query2]=57d2960a459a4539008b4612&page=13&pageId=58087e24479a453a008b487a]Earvin Ngapeth, « Poitiers, c’est chez moi »
Malgré ses expériences en Italie, en Russie ou en Turquie, ses racines sont toujours solidement restées ancrées dans la Vienne. Où sa passion du volley a pris corps, sous les couleurs du CEP Saint-Benoît, alors qu’il avait aussi joué au football à la Ligugéenne auparavant.
« C’était pour des raisons pratiques, se souvient Eric Ngapeth.
C’était plus près de la maison, qui était à Ligugé. Ses coéquipiers habitaient à côté, les Maugein, les Guittet, les Kanaff… On a vécu de bons moments quand les petits allaient jouer en Coupe de France. C’était vraiment la fête. » Comme ça l’était Lawson-Body lors de la saison 1998-1999 quand le Stade Poitevin a décroché le titre de champion de France avec son père aux commandes. Forcément inoubliable pour le jeune Earvin.
« Il avait sept ans quand on est arrivé à Poitiers, explique Christine Laborie, mise dans la confidence de son retour quelques jours avant l’annonce officielle.
Cela a été l’une de ses premières émotions au niveau du volley. Il était un peu perturbateur, il courait partout pendant les matchs. » Pas pendant les entraînements qu’il suivait sagement en tribunes.
« Il ramassait les ballons, décrit Eric Ngapeth.
Mais avant et après les séances, il jouait et cherchait à reproduire les gestes qu’il voyait. »Il a fallu attendre vingt-six ans pour qu’il puisse enfin les réaliser sous le maillot de l’Alterna Stade Poitevin. Mieux vaut tard que jamais, alors que son père avait été éconduit lorsqu’il avait contacté les dirigeants de l’époque quand Earvin était sorti du CNVB.
« Je trouve que c’est une belle aventure, se réjouit sa mère.
Il attendait que les conditions soient vraiment réunies. Cette année, avec Cédric Enard, c’était plus propice. C’est ce qu’il souhaitait vraiment au fond de son cœur depuis longtemps. »Earvin sera l'invité de stade 2 dimanche pendant toute l'émission.